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changer des ides sur le climat
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DEBUT DE LA BARRE DE MENU COMMUNE

Dans l?engrenage du changement: Efficacit nergtique dans le secteur des btiments commerciaux du Canada

3.0 Obstacles l?investissement dans l?efficacit nergtique

3.1 POTENTIEL D?EFFICACIT NERGTIQUE
3.2 OBSTACLES L?ADOPTION DE TECHNOLOGIES CONTRIBUANT L?EFFICACIT NERGTIQUE
3.3 SOMMAIRE DES OBSTACLES L?INVESTISSEMENT

Dans cette section, on recense les obstacles associs l?adoption de la technologie en ce qui concerne l?investissement dans l?efficacit nergtique des btiments commerciaux du Canada. L?tude de ces obstacles l?investissement permettra d?optimiser les rductions d?missions de carbone de ce secteur et aidera dterminer la rponse de politique publique la plus efficace et la plus approprie pour les surmonter.

Table des matires

Messages
Sommaire excutif
1.0 Introduction
2.0 Profil du secteur des btiments commerciaux
3.0 Obstacles l?investissement dans l?efficacit nergtique
4.0 Efficacit nergtique : politiques et valuation
5.0Tendances des politiques trangres
6.0 Analyse de modlisation des politiques
7.0Recommandations stratgiques
8.0Cheminement stratgique
9.0Notes
10.0Annexe
11.0Cheminement stratgique (diagramme)

Annexe ? Postulats pour des scnarios de modlisation en vue de la conception de politiques

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3.1 Potentiel d?efficacit nergtique

Divers obstacles l?investissement influent sur l?incidence potentielle des mesures pour amliorer l?efficacit nergtique dans les btiments commerciaux sur la consommation d?nergie et les missions de carbone. Le potentiel d?efficacit nergtique devrait tre pris en compte dans la dtermination des cibles et il y a trois faons de le mesurer:

  • Le potentiel technique dsigne le degr d?efficacit que les technologies actuelles et nouvelles permettent d?obtenir. Les cots et la faisabilit pratique de l?installation de la technologie sont des proccupations secondaires.
  • Le potentiel conomique dsigne la portion du potentiel technique qui pourrait tre ralise de faon conomique en l?absence d?obstacles du march. La ralisation du potentiel conomique ncessite des politiques et des mesures additionnelles pour faire tomber les obstacles du march.
  • Le potentiel ralisable tient compte des cots conomiques et englobe d?autres facteurs qui influent sur la participation et la pntration des politiques comme les dlais dans l?adoption des technologies du fait des comptences disponibles, de la volont politique et du risque peru. Le potentiel ralisable est gnralement la mthode applique pour la plupart des dcisions stratgiques.

L?effet de rebond devrait tre pris en compte dans la dtermination du potentiel d?efficacit nergtique pour viter de surestimer l?incidence d?un instrument de politique sur la rduction de la consommation d?nergie et des missions de carbone. L?expression effet de rebond est employe pour dcrire l?utilisation accrue d?un produit plus efficient en raison de la diminution de son cot d?utilisation[29]. Par exemple, si des conomies sont ralises en consquence d?un investissement dans des technologies plus efficaces, d?autre quipement consommateur d?nergie peut tre achet avec les liquidits disponibles, ce qui fait que les conomies d?nergie sont annules. De plus, mme si un quipement plus efficace est install, le consommateur ne l?exploite pas forcment un niveau de rendement optimal. Enfin, si avec le temps la consommation d?nergie diminue, le prix de l?nergie pourrait aussi baisser et les conomies possibles ne seraient plus une bonne motivation.

3.2 Obstacles l?adoption de technologies contribuant l?efficacit nergtique

Sont mis en lumire dans la prsente section six obstacles l?adoption de technologies contribuant l?efficacit nergtique dont on estime qu?ils ont une incidence sur le dploiement grande chelle des technologies disponibles dans le secteur des btiments commerciaux.

  • Gestion des risques
  • Chane de valeurs des btiments commerciaux et relation mandant-mandataire
  • Dsavantage pour le premier agir
  • Signaux des prix du march
  • Obstacles institutionnels et rglementaires

3.2.1 Gestion des risques

Les responsables des politiques, les propritaires et les constructeurs de btiments ainsi que les investisseurs doivent grer des risques techniques, financiers et commerciaux quand ils font la promotion des technologies contribuant l?efficacit nergtique pour les btiments commerciaux ou qu?ils investissent dans ce domaine. Si tous les types de risque existent en tous temps sur le march des btiments commerciaux, l?importance et l?incidence des diffrents types peut varier au fil du temps.

  • Risque technique : L?investissement dans les nouvelles technologies peut tre considr comme plus risqu en raison des plus grandes incertitudes du fait que le rendement n?a pas t prouv.
  • Risque financier : L?efficacit par rapport au cot des technologies est largement tributaire du cot initial (par rapport au titulaire) et de la facilit avec laquelle les compagnies et les particuliers peuvent adopter la technologie. L?investissement de temps dans l?apprentissage de nouveaux processus oprationnels peut tre coteux pour les entreprises, et les taux d?actualisation peuvent souvent tre plus levs pour les projets de construction hors norme. Bien que la perception gnrale de l?industrie est que la construction de btiments conergtiques est plus coteuse, les examens des btiments certifis LEEDg effectus par le Conseil du btiment durable du Canada dmontrent que le cot sur le cycle de vie de ces btiments tend tre infrieur.
  • Le risque commercial : Il s?agit ici de la capacit et de la volont du march d?adopter les nouvelles technologies. Les priodes d?affaiblissement du march de l?immobilier et de l?conomie en gnral peuvent rduire la valeur de l?investissement et dcourager les investisseurs potentiels du secteur de l?immobilier.

3.2.2 Lacunes dans l?information

Trois obstacles particuliers relatifs l?information existent sur le march en ce qui concerne l?efficacit nergtique des btiments commerciaux. Il s?agit des problmes lis au manque d?information, de la rpartition ingale de l?information entre les intervenants et de la grande complexit de l?information.

Manque d?information : Il y a un manque de donnes et de renseignements exhaustifs sur la consommation d?nergie et d?lectricit dans les btiments commerciaux du Canada. Il n?y a aucun mcanisme de dclaration obligatoire de la consommation d?nergie et, en consquence, une grande part des donnes disponibles au Canada sont dtenues par les compagnies de services publics, les entreprises de services nergtiques (ESCO), les associations de l?industrie et les propritaires de btiments. Ce manque de renseignements disponibles sur la faon dont sont prises les dcisions, leurs justifications et ce qui les influence pose constamment problme aux chercheurs et aux responsables des politiques qui cherchent tirer des conclusions concrtes sur les motivations de l?incorporation de l?efficacit nergtique au niveau de l?entreprise dans le secteur commercial.

Le problme associ cette lacune dans les donnes est triple : tout d?abord, les responsables des politiques et les chercheurs de disposent que de donnes de base trs faibles et non exhaustives pour valuer l?incidence de leurs dcisions et de leurs politiques et en assurer le suivi au fil du temps; deuximement, les occupants des btiments, leurs exploitants et leurs propritaires sont souvent peu au courant de la quantit d?nergie qu?ils consomment et de leurs habitudes de consommation d?nergie, ils ne connaissent donc pas les possibilits d?conomies et ne sont pas motivs pour changer leurs comportements; troisimement, les renseignements sur le march sont inaccessibles pour les entreprises qui cherchent concevoir des produits contribuant l?efficacit nergtique. Statistique Canada et RNCan ont produit l?Enqute sur la consommation d?nergie du secteur commercial et institutionnel, l?enqute la plus exhaustive qui soit sur la consommation d?nergie du secteur. Bien que les statistiques agrges recueillies dans le cadre de cette enqute soient gnralement considres comme fiables et exactes, des tentatives pour en faire une ventilation plus dtaille donnent parfois lieu des statistiques qui sont considres inacceptables aux fins des analyses des avantages par rapport aux cots.

Rpartition ingale de l?information : Les technologies et les pratiques lies l?efficacit nergtique sont mal connues des groupes d?intervenants du secteur des btiments commerciaux. Cela pourrait s?expliquer en partie par la grande divergence des ressources disponibles et des programmes d?ducation. La formation structure n?est pas la mme pour tous les groupes d?intervenants et certains peuvent avoir une formation spcialise en gestion environnementale des btiments, tandis que d?autres auront une comprhension trs limite du rle de l?efficacit nergtique dans les btiments commerciaux et de la faon dont elle peut tre optimise.

Information complexe : Du fait de la nature technique de l?efficacit nergtique dans les btiments commerciaux, il faut une comprhension des solutions d?quipement existantes et des mthodes de conception pour l?intgration des systmes, et une connaissance de la faon dont les systmes peuvent tre optimiss. Bien que les personnes qui participent la conception, la construction et l?exploitation des btiments aient une meilleure comprhension technique des systmes que les occupants de ces btiments, il n?y en a pas moins un manque gnralis de comprhension de l?efficacit du rendement nergtique des btiments (compar aux niveaux optimaux) et des moyens pour amliorer ce rendement. On rejoint ici la question du risque technique voque plus haut.

Le chevauchement du contrle juridictionnel sur les btiments commerciaux mentionn plus haut dans le profil du secteur contribue aussi au problme de la complexit de l?information. Les parties concernes s?entendent pour dire que l?incertitude relative aux politiques qui rgne sur le march et la difficult discerner quelles politiques et ressources sont applicables ou disponibles sont des obstacles l?investissement.

Lorsque l?on fait de l?efficacit nergtique une priorit dans la phase de conception d?un btiment construire, cela peut en bout de ligne permettre de raliser des conomies et d?tre plus efficace en choisissant le meilleur quipement qui soit. Cependant, pour qu?il y ait intgration des processus de conception, la communication entre les architectes, les ingnieurs, les entrepreneurs de construction du btiment et les corps de mtier doit tre ouverte et continue, ce qui n?est pas souvent le cas. Du fait de l?approche cloisonne traditionnelle de la conception et de la construction de btiments, les voies et les vhicules de communication pour la dissmination de l?information diffrent.

3.2.3 Chane de valeurs des btiments commerciaux et relation mandant-mandataire

La chane de valeurs des btiments commerciaux, trs complexe, est compose de divers intervenants dont les intrts sont parfois concurrents. Cette complexit est un obstacle l?adoption de la technologie souvent appel problme d?agent principal ou d?incitatifs fractionns. Le problme est dcrit comme le niveau auquel les motivations de l?agent charg de l?achat des mesures d?efficacit nergtique concident avec celles des personnes qui en tireront parti. C?est un dfi particulier dans le secteur des btiments commerciaux puisque les motivations pour l?efficacit nergtique sont diffrentes selon la personne qui paye pour la consommation d?nergie. Dans la phase de construction d?un dveloppement immobilier, les dpenses en immobilisations pour l?quipement sont une proccupation prioritaire, tandis que dans la phase d?exploitation, la priorit va aux cots de la consommation d?nergie. Selon la perspective de l?investisseur de capital initial pendant la construction du btiment, l?quation de rendement de l?actif est au premier rang des priorits et les dlais tablis pour le rendement attendu ont tendance tre trs courts (de un trois ans), surtout si le btiment est destin tre vendu court terme. Si les propritaires du btiment s?attendent ce que leurs locataires paient leur propre consommation d?nergie, il n?est pas dans leur intrt d?investir dans des technologies trs efficaces puisqu?ils n?en rcolteront pas les fruits. Au lieu de cela, ils sont ports installer les technologies les moins coteuses, lesquelles ne sont pas forcment les solutions les plus conergtiques.

Dans le tableau 3, on rsume les principaux lments de la chane de valeurs des btiments commerciaux et on identifie les principaux catalyseurs et les implications de l?efficacit nergtique. Cette distribution ingale de l?information donne lieu des priorits contradictoires et des faons diffrentes de voir la valeur de l?efficacit nergtique. Les facteurs comme l?accent sur les cots de revient de base, la fragmentation de la chane d?approvisionnement et du cadre de rglementation, la relation mandant-mandataire et le manque de rtroaction dans la chane de valeurs ncessiteront aussi une intervention des responsables des politiques si on veut amliorer l?efficacit nergtique dans les btiments commerciaux.

TABLEAU 3 : Chane de valeurs existante pour les btiments commerciaux[30]

TABLEAU 3 : Chane de valeurs existante pour les btiments commerciaux

3.2.4 Dsavantage pour le premier agir

Le cot de revient plus lev pour les innovateurs et les premiers agir gne la vritable transformation du march. Quand les entreprises choisissent de construire des btiments hautement conergtiques avec des technologies et des mthodes de conception novatrices,

  • elles sont souvent confrontes des frais de financement plus levs en raison d?une lourde actualisation (du fait de la perception de niveaux de risque plus levs);
  • elles mettent potentiellement leur proprit intellectuelle en danger (les solutions uniques et exclusives conues moyennant des frais importants pourraient ne pas tre protges des comptiteurs si les renseignements entrent dans le domaine public);
  • elles doivent accepter des dlais de transaction plus longs du fait de processus de dlivrance de permis et de processus administratifs plus longs;
  • elles connaissent des retards coteux cause des essais et des erreurs.

Les innovateurs ont peu de chances de rentrer dans leurs frais quand ils vendent leurs btiments puisqu?ils font partie de la courbe d?apprentissage et n?ont pas ncessairement de valeur montaire pour les acheteurs potentiels. D?un point de vue commercial, il est souvent plus avantageux de laisser d?autres entreprises assumer les cots du premier agir, puis de prendre exemple sur ses pratiques exemplaires et ses leons retenues. Il en dcoule que la transformation du march est plus lente et que moins d?entreprises sont disposes assumer un rle de leadership.

Il convient de souligner que dans les sous-secteurs des btiments institutionnels, y compris l?enseignement, le gouvernement, les services de sant et les services sociaux, le dsavantage du premier agir pourrait ne pas constituer un aussi grand obstacle du fait que les connaissances peuvent tre partages la lumire des expriences des autres, et des ressources limites peuvent tre augmentes puisque les propritaires et les exploitants des btiments n?assument pas les cots du premier agir. Cependant, si les gestionnaires des btiments institutionnels souhaitent de faibles cots initiaux, le dsavantage du premier agir pourrait constituer un tout aussi important obstacle que dans le secteur priv. Une solution pour surmonter cet obstacle est de mettre l?accent sur la comptabilit axe sur le cycle de vie lors du choix des technologies.

3.2.5 Signaux des prix du march

Les cots levs de l?nergie sont un moteur important pour les investissements dans l?efficacit nergtique dans les btiments commerciaux. Cependant, les signaux des prix du march peuvent avoir une incidence additionnelle sur l?efficacit nergtique. Sur le march canadien de l?nergie, trois principaux signaux des prix ont une incidence sur les dcisions d?achat:

  • Subventions pour faire baisser le prix de l?nergie : Les subventions du gouvernement l?industrie ptrolire et gazire[31] peuvent occulter le cot rel de la production d?nergie pour les consommateurs d?nergie des btiments commerciaux, ce qui ne les pousse pas investir dans des solutions conergtiques et n?incite pas les services publics investir dans une nouvelle infrastructure nergtique.
  • Facturation selon la mthode du cot moyen : Les mthodes de facturation fondes sur les cots moyens de la production d?nergie plutt que sur les cots en temps rel ou les cots marginaux attnuent les incitatifs au changement du comportement puisque, en consquence, les propritaires et les exploitants des btiments se soucient peu de connatre le moment o ils consomment de l?nergie, mme si cela cote plus cher de produire de l?nergie pendant les priodes de pointe.
  • Effets externes de nature environnementale : Les rpercussions sur l?environnement et la sant de la production d?nergie et de sa consommation dans l?conomie ne sont pas intgres aux prix de l?nergie, ce qui donne lieu des prix artificiellement bas[32]. Ainsi, on a estim que continuer d?utiliser des combustibles fossiles cotait des milliards de dollars la socit, en termes de sant[33]. Les consommateurs assument des cots artificiellement faibles de l?nergie et sont moins ports investir dans les technologies et des pratiques conergtiques.

3.2.6 Obstacles institutionnels et rglementaires

Selon l?industrie, diverses politiques constituent des obstacles institutionnels et rglementaires l?investissement dans l?efficacit nergtique. Les politiques ayant des objectifs court terme peuvent devenir dsutes au fil du temps; par exemple, les politiques qui favorisent des technologies particulires peuvent dcourager l?innovation en gnral et forcer les consommateurs renoncer l?achat de la solution la plus efficace. Les parties concernes ont cit les normes insuffisantes des codes du btiment, la lenteur des processus bureaucratiques de dlivrance de permis et les rgimes de gouvernance complexes parmi les obstacles l?efficacit nergtique.

Il importe de souligner que, mme pour les instruments d?intervention efficaces, il faut un suivi et une valuation continus pour les amliorer au fil du temps. Les codes du btiment et les normes d?quipement sont considrs comme des instruments d?intervention efficaces pour stimuler l?amlioration de l?efficacit nergtique[34]. Cependant, les parties concernes sont nombreuses trouver chronophage le processus de mise jour de ces codes et normes, ce qui constitue un obstacle la transformation du march. Comme dans le cas des processus de dlivrance des permis, les codes du btiment qui ne reconnaissent pas les technologies novatrices et les concepts de systmes de remplacement peuvent alourdir le processus d?approbation pour les constructeurs qui s?efforcent d?atteindre un haut rendement nergtique.

3.3 Sommaire des obstacles l?investissement

Du point de vue de l?investissement, le plus grand obstacle des investissements plus nombreux et plus importants dans le secteur est l?incertitude du march. Les investisseurs hsitent s?engager dans tout secteur qui est peru comme instable ou inquitable quant l?assurance d?un rendement du capital investi (RCI) acceptable. Selon les parties concernes, il y a trois grandes conditions pralables l?investissement:

  • Certitude quant aux prix : Les dpenses en immobilisations long terme (que ce soit pour les btiments conergtiques ou les nouvelles technologies durables) passent par un contexte dans lequel l?tablissement des cots est fiable et quantifiable et permet de prendre des dcisions claires.
  • Certitude quant aux politiques : Le manque de constance et de cohrence dans la formulation et l?excution des politiques rebutent souvent les investisseurs en raison de l?exposition des risques plus grands.
  • quit des politiques : Les entreprises ont besoin de rgles du jeu quitables pour prserver leur comptitivit. Elles se proccupent moins des politiques elles-mmes que de leur application juste et quitable l?ensemble du march.

Le tableau 4 montre les principaux types et catgories d?obstacles l?adoption des technologies contribuant l?efficacit nergtique identifis par TDDC et la TRNEE. Cela comprend les obstacles dcrits la section 3.3, ainsi que plusieurs autres qui ont t recenss dans le cadre des consultations des intervenants et des recherches menes.

TABLEAU 4 : Sommaire des obstacles l?adoption des technologies contribuant l?efficacit nergtique dans le secteur des btiments commerciaux

CATGORIE
OBSTACLE L?ADOPTION DE LA TECHNOLOGIE
Gestion des risques
  • Risque commercial, technique et financier
  • Niveau de reconnaissance positive externe/personnelle pour faire ce qu?il faut en adoptant la ou les mesures d?efficacit
  • Niveau de risque peru que le produit efficace sur le plan de l?nergie ne soit pas aussi performant que promis
Lacunes
  • Manque de donnes et de renseignements exhaustifs
  • Manque de comprhension par le public des besoins d?infrastructure et des contraintes des ressources, p. ex. la fonctionnalit, le cot, les catalyseurs et les dfis sont inconnus du public
  • Pnuries de comptences et de main-d??uvre dans l?industrie de la construction
  • Manque de ressources de formation (temps, enseignement disponible, financement) pour les exploitants de btiments, les inspecteurs et les gens de mtier
  • Manque de programmes interdisciplinaires pour promouvoir des processus de conception intgre entre universits et collges
  • Faible connaissance des produits et des services disponibles
  • Disponibilit des services d?installation et d?inspection
  • Faible connaissance des avantages : cot et avantages auxiliaires
  • Comptences techniques ncessaires pour valuer les possibilits
  • Prfrences de consommateurs qui ne valorisent pas l?efficacit nergtique
  • Existence d?une infrastructure viable d?allis dans l?industrie
Chane de valeurs et relation mandant-
mandataire
  • Niveau auquel les motivations de l?agent charg des achats de mesures d?efficacit concident avec celles de la ou des personnes qui en profiteraient
Dsavantage pour
le premier agir
  • Manque d?outils et techniques d?habilitation pour faciliter l?adoption par le march de solutions d?nergie durable
  • Besoin de stimuler l?acclration des technologies de pointe
  • Manque de suivi du rendement des systmes technologiques
  • Accs un financement appropri
  • Ampleur de l?investissement requis dans l?efficacit nergtique en regard de l?ensemble des actifs court terme
  • Ratio de rentabilit ? actuel contre requis
  • Niveau d?effort de dmarches ncessaire pour tre inform, choisir des produits, choisir un ou des entrepreneurs et installer
Signaux des prix
du march
  • tablissement des cots de l?nergie des niveaux qui n?intgrent pas les facteurs externes associs l?intgralit du cycle de vie (mthode du cot complet)
  • Signaux des prix de l?nergie qui ne tiennent pas compte des cots en temps rel
Institutionnel et
rglementaire
  • Codes, normes et processus de dlivrance de permis qui interdisent la mise en ?uvre de technologies novatrices contribuant l?efficacit nergtique
  • Comptence constitutionnelle relativement aux btiments qui englobe tous les niveaux de gouvernement et qui donne lieu des normes diffrentes au pays
  • Manque d?laboration de politiques long terme en raison de programmes politiques court terme
  • Coopration/coordination horizontales limites pour intgrer les politiques et la mise en ?uvre
  • Dconnexion entre la longvit de l?infrastructure et les horizons court terme pour des dcisions primordiales comme les allocations budgtaires pour l?entretien et la rfection et les barmes de prix
  • Pratiques, normes ou niveaux de service de l?infrastructure des services d?assurance qui peuvent faire craindre aux concepteurs professionnels, aux municipalits et aux promoteurs d?tre tenus responsables

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g Leadership in Energy and Environmental Design (LEED) est administr au Canada par le Conseil du btiment durable du Canada.

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